Arthur Mensch, le prodige de l’IA qui rêve de concurrencer ChatGPT made in Europe

Arthur Mensch pour concurrencer ChatGPT

Arthur Mensch est un nom qui commence à résonner fortement dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) en Europe. À seulement 31 ans, cet entrepreneur français, cofondateur de Mistral AI, ambitionne de créer un modèle de langage capable de rivaliser avec les géants américains comme OpenAI et Google. Dans un monde où l’IA prend une place prépondérante dans notre quotidien, l’initiative d’Arthur Mensch pourrait bien marquer un tournant dans le paysage technologique européen. Cet article explore son parcours, ses ambitions et les défis qu’il doit relever pour réaliser son rêve.

Un parcours académique d’exception

Né en 1992 à Paris, Arthur Mensch grandit dans un environnement intellectuel stimulant. Fils d’une famille de médecins, il développe dès son jeune âge une curiosité insatiable pour les sciences et les mathématiques. Après avoir brillamment réussi ses études secondaires, il intègre l’École Polytechnique, l’une des institutions les plus prestigieuses de France. Ce choix marque le début d’un parcours académique exceptionnel.

Arthur poursuit ensuite ses études à Télécom Paris et à l’École Normale Supérieure, où il se spécialise dans l’intelligence artificielle et le machine learning. Sa passion pour ces domaines le pousse à réaliser un doctorat à l’Inria et à l’université Paris-Saclay, où il travaille sur des projets de recherche innovants. Encadré par des chercheurs de renom comme Bertrand Thirion et Gaël Varoquaux, il contribue à des avancées significatives dans le domaine de l’IA.

Une expérience enrichissante chez DeepMind

Après avoir obtenu son doctorat, Arthur Mensch rejoint DeepMind, le laboratoire de recherche en IA de Google, en 2018. Pendant trois ans, il participe à des projets révolutionnaires tels qu’AlphaGo, qui a battu le champion du monde de Go, et AlphaFold, qui prédit la structure des protéines avec une précision sans précédent. Cette expérience lui permet de travailler aux côtés des meilleurs experts du secteur et d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux et des défis liés à l’IA.

Cependant, malgré le prestige de DeepMind, Arthur ressent le besoin de revenir en Europe et de contribuer à l’émergence d’une IA qui respecte les valeurs et les normes éthiques du continent. C’est ainsi qu’il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat.

La création de Mistral AI

En 2023, Arthur Mensch, accompagné de ses anciens collègues de DeepMind, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, cofonde Mistral AI. L’objectif de cette startup est clair : développer des modèles de langage de pointe qui peuvent rivaliser avec ceux d’OpenAI, notamment ChatGPT. Dans un contexte où l’IA générative connaît une croissance exponentielle, Mistral AI se positionne comme un acteur clé de cette révolution technologique.

Dès ses débuts, Mistral AI fait sensation dans le milieu technologique. En juin 2023, la startup réalise une levée de fonds record de 105 millions d’euros, attirant l’attention d’investisseurs prestigieux tels que Lightspeed Venture Partners, Xavier Niel et Rodolphe Saadé. Cette somme colossale témoigne de la confiance des investisseurs dans le potentiel de Mistral AI et de son équipe.

Des innovations technologiques prometteuses

Sous la direction d’Arthur Mensch, Mistral AI s’illustre rapidement par ses avancées technologiques. En début d’année 2024, la startup lance “Mistral Large”, un modèle de langage qui rivalise avec les meilleures solutions du marché. Ce modèle est conçu pour être à la fois performant et accessible, permettant aux entreprises et aux développeurs de l’utiliser dans divers contextes, allant de la création de contenu à l’assistance client.

Quelques mois plus tard, Mistral AI dévoile “Le Chat”, un assistant conversationnel qui fait sensation grâce à ses capacités de compréhension et de génération de langage naturel. “Le Chat” se distingue par son approche éthique, intégrant des mécanismes de sécurité et de protection des données pour garantir une utilisation responsable de l’IA.

Une vision éthique et responsable de l’IA

Arthur Mensch ne se contente pas de développer des technologies de pointe ; il porte également une vision éthique de l’intelligence artificielle. Conscient des enjeux sociétaux liés à l’IA, il s’engage à promouvoir une approche responsable et transparente dans le développement de ses produits. Pour lui, l’IA doit être un outil au service de l’humanité, et non une menace.

En tant que membre du Cercle des 13 de l’IA, Arthur collabore avec des décideurs européens pour façonner l’AI Act, une législation visant à encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle en Europe. Il plaide pour une régulation qui favorise l’innovation tout en protégeant les droits des citoyens. Son engagement en faveur d’une IA éthique et responsable est un élément central de la mission de Mistral AI.

Les défis à relever

Malgré ses succès, Arthur Mensch et son équipe doivent faire face à de nombreux défis. La concurrence avec des géants comme OpenAI et Google est féroce, et Mistral AI doit constamment innover pour rester pertinente. De plus, le marché de l’IA est en pleine mutation, avec des attentes croissantes en matière de performance et de sécurité.

Un autre défi majeur réside dans la nécessité de convaincre les entreprises et les utilisateurs de la valeur ajoutée de leurs produits. Dans un paysage technologique saturé, Mistral AI doit se démarquer en prouvant l’efficacité et la fiabilité de ses modèles. Cela nécessite non seulement des innovations techniques, mais aussi une communication claire et transparente sur les avantages de ses solutions.

Un entrepreneur engagé et inspirant

Arthur Mensch est bien plus qu’un simple entrepreneur ; il est un visionnaire engagé. Sa passion pour l’intelligence artificielle et son désir de bâtir un ChatGPT européen témoignent de son ambition de contribuer à un avenir technologique plus éthique et responsable. En tant que jeune leader dans le secteur de l’IA, il inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs à suivre ses traces.

Son parcours exemplaire, marqué par l’excellence académique et professionnelle, ainsi que son engagement en faveur d’une IA respectueuse des valeurs humaines, font de lui une figure incontournable de l’écosystème technologique européen. Arthur Mensch prouve qu’il est possible de concilier innovation et éthique, ouvrant ainsi la voie à un avenir où l’intelligence artificielle est au service de l’humanité.

Un avenir prometteur pour Mistral AI

Arthur Mensch et Mistral AI sont à l’aube d’une aventure passionnante. Avec une vision claire, une équipe talentueuse et un engagement fort en faveur de l’éthique, ils ont toutes les cartes en main pour devenir des leaders de l’intelligence artificielle en Europe. Alors que le monde de l’IA continue d’évoluer rapidement, il sera fascinant de suivre les prochaines étapes de cette startup prometteuse.

Dans un contexte où l’IA façonne de plus en plus notre quotidien, l’initiative d’Arthur Mensch pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’Europe. En bâtissant un ChatGPT européen, il ne se contente pas de rivaliser avec les géants américains ; il aspire à créer une intelligence artificielle qui respecte les valeurs et les aspirations des citoyens européens. L’avenir de Mistral AI est prometteur, et il ne fait aucun doute qu’Arthur Mensch continuera à jouer un rôle central dans cette révolution technologique.

La success story de Melanie Perkins : comment Canva a conquis le monde

Le parcours de la fondatrice de Canva Melanie Perkins

Dans l’univers foisonnant des start-up technologiques, rares sont celles qui parviennent à se démarquer et à s’imposer durablement sur la scène mondiale. Pourtant, c’est précisément le défi qu’a relevé Melanie Perkins, la fondatrice et CEO de Canva, une plateforme de design graphique désormais incontournable. Retour sur le parcours inspirant de cette entrepreneuse visionnaire qui a su transformer une idée en un succès planétaire.

Des origines modestes aux prémices d’une révolution

Née à Perth, en Australie, Melanie Perkins grandit dans un environnement modeste, loin des quartiers huppés de la capitale économique du pays. Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d’un esprit créatif et entrepreneurial hors du commun en montant ses propres petites entreprises, de la vente de cartes de vœux artisanales à la création de sites web pour des entreprises locales.

Après des études en communication et en psychologie, Melanie se lance dans l’enseignement pendant quelques années. Mais très vite, son ambition débordante la pousse à se lancer dans une nouvelle aventure : faciliter la création de designs graphiques de qualité pour les non-professionnels. C’est ainsi que germe l’idée de Canva, une plateforme en ligne révolutionnaire visant à démocratiser le design.

Voici une vidéo présentant cette femme exceptionnelle :

Une plateforme de design graphique disruptive

En 2013, après avoir convaincu un investisseur de croire en son projet, Melanie Perkins cofonde officiellement Canva avec son compagnon Cliff Obrecht. L’objectif est clair : proposer un outil simple et intuitif permettant à tous de créer des designs attrayants, sans connaissances techniques préalables en matière de conception graphique.

Grâce à une interface soignée, un vaste choix de modèles prêts à l’emploi et une bibliothèque d’éléments graphiques réutilisables, Canva s’impose rapidement comme une plateforme incontournable pour les particuliers, entrepreneurs, étudiants et petites entreprises. Sa facilité d’utilisation et son accessibilité séduisent un public désireux de créer des visuels professionnels à moindre coût.

Un succès fulgurant porté par une vision ambitieuse

Le succès de Canva ne se fait pas attendre. En quelques années seulement, la start-up passe du statut de pépite australienne à celui d’une licorne technologique valorisée à plus de 40 milliards de dollars en 2022. Une ascension fulgurante portée par la vision ambitieuse de Melanie Perkins, déterminée à faire de Canva l’outil de design graphique le plus populaire au monde.

Pour y parvenir, l’entreprise multiplie les levées de fonds records auprès d’investisseurs de renom, atteignant plus d’un demi-milliard de dollars en 2021. Cette manne financière permet à Canva de se développer à l’international et d’enrichir continuellement son offre avec de nouvelles fonctionnalités, des outils de collaboration en temps réel et des milliers de nouveaux modèles.

C Logo Branding Identity Corporate 3D Render Company Letter Logo.

Une entreprise en phase avec son époque

Au-delà de son produit novateur, une partie du succès de Canva réside dans sa capacité à capter l’air du temps. Avec l’essor du travail à distance et de l’entrepreneuriat en ligne, la demande pour des outils de création de contenus visuels n’a cessé de croître ces dernières années. Canva a su répondre à ce besoin en proposant une solution accessible, collaborative et adaptée aux nouvelles façons de travailler.

Mais l’entreprise ne s’est pas contentée de suivre la tendance. Elle l’a façonnée en encourageant une véritable démocratisation du design graphique. En permettant à chacun de créer des visuels professionnels sans l’aide de graphistes, Canva a brisé les barrières traditionnelles de l’industrie du design.

Un modèle d’entreprise inspirant

Au-delà de son succès commercial, Canva se démarque également par sa culture d’entreprise avant-gardiste. Melanie Perkins a ainsi mis en place une politique de transparence radicale en partageant régulièrement les chiffres de l’entreprise avec l’ensemble de ses employés. Une philosophie de management qui vise à responsabiliser chaque collaborateur et à favoriser un sentiment d’appartenance à un projet commun.

Soucieuse de cultiver un environnement de travail épanouissant, Canva propose également des avantages sociaux généreux, allant des congés illimités aux programmes de bien-être en passant par la possibilité de travailler à distance. Une approche gagnante qui a permis à l’entreprise d’attirer et de fidéliser les meilleurs talents du secteur technologique.

Avec sa vision disruptive, son modèle d’entreprise inspirant et son succès retentissant, Melanie Perkins a réussi à transformer Canva en une véritable success story à l’échelle mondiale. En démocratisant l’accès au design graphique, cette entrepreneuse visionnaire a non seulement révolutionné une industrie, mais elle a également démontré que l’innovation et la persévérance peuvent mener aux plus grands accomplissements. Une source d’inspiration pour toute une génération d’entrepreneurs en herbe.

Nadim Bel Lallahom : Le visage inspirant d’une génération engagée pour l’écologie et la diversité

Le parcours de Nadim Bel Lallahom

Nadim Bel Lallahom est un jeune homme engagé pour l’écologie et la diversité. Diplômé de Sciences Po Paris, il a travaillé dans le secteur du numérique et de l’économie circulaire avant de devenir le nouveau président de Diversidays, une association qui œuvre pour l’inclusion de toutes les diversités dans le numérique. Il fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start.

Un parcours inspirant

Nadim Bel Lallahom a grandi dans un quartier populaire du Val-de-Marne. Dès l’âge de 18 ans, il s’engage dans le monde associatif de l’égalité des chances lors de son admission à Sciences Po Paris. À 20 ans, il est repéré par le programme talents de Google.org et nommé meilleur espoir de la communication par le Grand Prix Communication & Entreprises.

Il se forme au métier d’UX designer, un moyen pour lui de favoriser concrètement l’inclusion des publics et de leur donner le pouvoir de s’engager. Il a ainsi lancé un formulaire national unique et simplifié de l’APA pour la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, ou encore Mission Transition Écologique, un moteur national des aides publiques écologiques pour les PME pour le ministère de la Transition écologique.

Voici une vidéo de l’interview de Nadim Bel Lallahom :

Ce parcours l’a conduit au poste de co-responsable de l’incubateur numérique du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a également été bénévole dès le début chez Diversidays, pour laquelle il a déployé le programme entrepreneurs en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Un engagement pour l’écologie et la diversité

Nadim Bel Lallahom est convaincu que l’écologie et la diversité sont deux enjeux majeurs pour notre société. Il s’est engagé dans la cause climatique en 2022 à travers Les Nouvelles Voix, une initiative de la Fondation européenne pour le climat qui fait émerger les nouveaux représentants de cet engagement.

En reprenant le flambeau de la présidence de Diversidays en 2024, son objectif est de décupler l’impact des actions et programmes de l’association, d’engager de nouveaux partenaires et de faire du numérique un secteur d’opportunités et un levier pour lutter contre les discriminations et les biais de recrutement.

Il souhaite également promouvoir la diversité sous toutes ses formes, y compris sexuelle et culturelle. Il se revendique comme homosexuel et arabe, deux identités qui ont été sources de blocages dans son parcours. Il veut montrer qu’il est possible d’être soi-même et d’avoir un impact positif sur le monde.

Un leader positif à suivre

Nadim Bel Lallahom fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start. Il a été choisi parmi plus de 300 candidats pour son parcours inspirant, son engagement sociétal et son influence positive.

Il est reconnu comme un expert du numérique, de l’économie circulaire et de l’inclusion. Il donne régulièrement des conférences, notamment en entreprise, pour partager sa vision et ses conseils. Il participe aussi à des événements internationaux, comme la French Tech London ou la conférence à l’Ambassade du Canada en France.

Il a beaucoup de projets pour l’avenir, qu’il ne souhaite pas tous révéler, mais qui visent à faire avancer les causes qui lui tiennent à cœur. Il est animé par une envie d’apprendre, d’innover et d’agir pour le bien commun.

Nadim Bel Lallahom est un leader positif pour l’écologie et la diversité. Il incarne une nouvelle génération engagée, créative et optimiste. Il mérite d’être suivi et soutenu dans ses initiatives.

Benoît Coquart, le PDG de Legrand qui mise sur le numérique et la diversité

Le portrait de Benoit Coquart

Benoît Coquart est le directeur général de Legrand, un groupe français spécialisé dans les solutions électriques et numériques pour le bâtiment. Depuis sa nomination en 2018, il a su imprimer sa marque en accélérant la transformation digitale de l’entreprise, en renforçant sa présence internationale et en s’engageant pour la responsabilité sociale et environnementale. Portrait d’un dirigeant ambitieux et visionnaire.

Un parcours au sein de Legrand

Benoît Coquart est né le 30 novembre 1973. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’ESSEC, il rejoint Legrand dès la fin de ses études en 1997, à l’âge de 22 ans. Il commence sa carrière en Corée du Sud, où il prend la responsabilité des activités du groupe dans ce pays. Il occupe ensuite différents postes à responsabilité au sein de la direction du développement corporate, puis de la stratégie et du développement. Il entre au comité de direction en 2010. En 2015, il devient directeur de Legrand France, où il contribue au développement des offres innovantes et connectées du groupe.

Voici une vidéo présentant cet homme d’affaires :

Le 8 février 2018, il est nommé directeur général de Legrand, succédant à Gilles Schnepp qui devient président du conseil d’administration. Il devient ainsi le premier dirigeant du groupe issu de la génération X. À la tête de l’entreprise, il poursuit la stratégie de croissance externe initiée par son prédécesseur, en réalisant plusieurs acquisitions dans des segments porteurs comme les datacenters, la santé connectée ou les énergies renouvelables. Il renforce également la présence internationale du groupe, qui réalise plus de 60% de son chiffre d’affaires hors d’Europe.

Une vision tournée vers le numérique et la diversité

Benoît Coquart est l’un des acteurs de la transformation numérique de Legrand. Convaincu que le digital est un levier de performance et de différenciation, il a lancé plusieurs initiatives pour accélérer la digitalisation des offres, des processus et des modes de travail du groupe. Il a notamment créé une direction digitale transversale, mis en place des plateformes collaboratives et favorisé l’expérimentation et l’agilité. Il a également développé des partenariats avec des acteurs majeurs du numérique comme Amazon, Google ou Samsung.

Benoît Coquart est également engagé pour la diversité et l’inclusion au sein de Legrand. Il a signé une charte « diversité et inclusion » qui vise à promouvoir l’égalité des chances, le respect des différences et la lutte contre les discriminations. Il figure parmi les dirigeants qui agissent en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+ dans le monde du travail. Il soutient également la mixité et la féminisation des métiers techniques et managériaux du groupe.

Un engagement social et environnemental

Benoît Coquart est conscient des enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Il a ainsi mis en place une politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) ambitieuse, basée sur quatre piliers : l’éthique des affaires, le développement durable, la responsabilité sociétale et la gouvernance. Il a notamment lancé un plan d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du groupe, en visant une neutralité carbone à horizon 2050. Il a également renforcé les actions de solidarité du groupe, en créant notamment un fonds solidaire dédié aux personnels des établissements médicalisés pour personnes âgées.

Benoît Coquart est un dirigeant qui combine vision stratégique, sens de l’innovation et engagement sociétal. Il a su faire de Legrand un leader mondial des solutions électriques et numériques pour le bâtiment, tout en respectant les valeurs et la culture du groupe. Il incarne ainsi une nouvelle génération de managers, capables de relever les défis du monde de demain.

Sébastien Bazin, portrait du PDG d’Accor

Portrait de Sébastien Bazin

Sébastien Bazin est l’actuel président-directeur général du groupe Accor, le leader mondial de l’hôtellerie. Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2013, il a engagé une profonde transformation stratégique, visant à renforcer la compétitivité et la rentabilité du groupe, tout en se diversifiant dans les nouveaux segments de marché et les services numériques. Portrait d’un homme d’affaires visionnaire et audacieux, qui a su faire évoluer Accor avec son temps.

Un parcours atypique dans la finance et le sport

Sébastien Bazin est né le 9 novembre 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille d’origine bretonne. Fils d’un administrateur de biens parisien, il étudie au lycée Saint-Jean-de-Passy, puis obtient une licence en sciences économiques et une maîtrise de gestion à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Il commence sa carrière dans la finance aux États-Unis, où il travaille pendant cinq ans dans différents groupes, comme Clore ou Painewebber, à New York, San Francisco et Londres. Il revient en France en 1990 et devient directeur de la banque d’investissement Hottinguer Rivaud Finances, puis directeur général de la société Immobilière Hôtelière en 1992.

Voici une vidéo montrant cet entrepreneur :

En 1997, il rejoint Colony Capital, un fonds d’investissement international spécialisé dans l’immobilier, l’hôtellerie et les casinos. Il en devient le directeur général Europe et mène de nombreuses opérations dans le secteur de l’hôtellerie, notamment l’acquisition des chaînes Fairmont et Raffles, ou le rachat d’actifs hôteliers auprès de La Générale des Eaux, du Club Méditerranée ou d’Accor.

En 2005, il entre au conseil d’administration d’Accor, dont il devient l’un des principaux actionnaires via Colony Capital. En 2006, il s’implique également dans le monde du sport, en devenant l’un des actionnaires du Paris Saint-Germain. Il en prend la présidence en 2009 et contribue à redresser le club de football, avant de céder sa place en 2011 au fonds d’investissement du Qatar.

Une vision stratégique pour Accor

En août 2013, Sébastien Bazin quitte Colony Capital pour devenir le PDG d’Accor. Il hérite d’un groupe qui traverse une période difficile, confronté à la concurrence des plateformes numériques comme Airbnb ou Booking.com, et à la crise économique qui affecte le secteur du tourisme.

Sébastien Bazin décide alors d’engager une profonde transformation du groupe, basée sur trois axes principaux : la simplification de la structure organisationnelle, la diversification du portefeuille de marques et la digitalisation des services.

Il commence par scinder le groupe en deux pôles distincts : HotelServices, qui regroupe les activités opérationnelles et commerciales des hôtels sous contrat de franchise ou de management ; et HotelInvest, qui regroupe les actifs immobiliers détenus ou loués par le groupe. Cette séparation permet de clarifier les comptes du groupe et de mieux valoriser ses actifs.

Il poursuit par le développement du portefeuille de marques du groupe, qui passe de 14 à 39 entre 2013 et 2020. Il réalise pour cela plusieurs acquisitions stratégiques, comme celles des groupes Fairmont Raffles Hotels International (FRHI), Mövenpick Hotels & Resorts ou Banyan Tree Hotels & Resorts. Il renforce ainsi la présence du groupe dans le segment du luxe et du haut de gamme, mais aussi dans les segments émergents comme l’hôtellerie lifestyle ou l’hébergement alternatif.

Il accélère également la digitalisation du groupe, en lançant plusieurs initiatives innovantes, comme le programme de fidélité ALL – Accor Live Limitless, qui propose une expérience personnalisée aux clients du groupe, ou la plateforme Accor Key, qui permet d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec son smartphone. Il noue aussi des partenariats avec des acteurs du numérique, comme Alibaba, Microsoft ou Trip.com, pour renforcer la visibilité et la distribution du groupe sur les marchés clés.

Un engagement social et environnemental

Sébastien Bazin est également reconnu pour son engagement social et environnemental, tant au sein du groupe Accor qu’à titre personnel. Il a ainsi lancé en 2014 le programme Planet 21, qui vise à réduire l’empreinte écologique du groupe, en favorisant les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la réduction de la consommation d’eau ou la protection de la biodiversité.

Il a également créé en 2016 le fonds de dotation Solidarity Accor, qui soutient des projets associatifs liés à l’éducation, à l’insertion professionnelle ou à la lutte contre l’exclusion dans les pays où le groupe est présent. Il a par ailleurs mis en place en 2020 un plan de solidarité pour faire face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, en mobilisant les hôtels du groupe pour accueillir des personnels soignants, des sans-abri ou des personnes vulnérables.

À titre personnel, Sébastien Bazin est président du conseil d’administration de la Fondation Gustave Roussy depuis juillet 2023, et membre du conseil d’administration de GE depuis 2016. Il est également impliqué dans le domaine culturel, en étant membre du conseil d’administration du musée du Louvre depuis 2018.

Sébastien Bazin est donc un homme d’affaires qui a su transformer Accor en un groupe leader et innovant dans l’hôtellerie mondiale. Il a également fait preuve d’un sens aigu des responsabilités sociales et environnementales, en accord avec les valeurs du groupe qu’il dirige.

Jennifer Lufau, la fondatrice d’Afrogameuses qui lutte pour l’inclusion dans le jeu vidéo

Jennifer Lufau pour la communauté des joueuses

Jennifer Lufau est une gameuse passionnée depuis son enfance. Née au Togo en 1993, elle a grandi au Bénin avant de s’installer en France à l’âge de sept ans. Elle a découvert les jeux vidéo dans un cybercafé où elle jouait à Prince of Persia, et n’a jamais cessé depuis. Elle est experte en marketing digital, consultante en diversité et inclusion, et autrice du blog Call me Jane Bond.

Mais Jennifer Lufau est aussi la fondatrice et la présidente de l’association Afrogameuses, qui a pour but de lutter contre le racisme et le sexisme dans le domaine du jeu vidéo, et de favoriser une meilleure représentativité des femmes noires. Créée en juillet 2020, l’association regroupe 500 adhérentes à travers le monde, qui peuvent jouer, se confier et échanger entre elles, de manière saine et sans subir de commentaires dégradants, discriminants ou insultants.

Nous allons vous présenter le parcours de Jennifer Lufau, son combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo, et ses projets pour l’avenir.

Une gameuse passionnée et engagée

Jennifer Lufau a toujours aimé les jeux vidéo, qu’elle considère comme un moyen de s’évader, de se divertir, mais aussi de se sociabiliser. Elle joue à des jeux variés, comme League of Legends, Mortal Kombat, Tekken ou encore Animal Crossing. Elle est également streameuse sur Twitch, où elle diffuse ses parties en direct sous le pseudo Invincible_Jane.

Mais Jennifer Lufau a aussi été confrontée à la toxicité d’un milieu gangréné par le racisme et le sexisme. En tant que femme noire geek, elle se perçoit comme une anomalie dans un univers dominé par les hommes blancs. Elle subit régulièrement des insultes, des remarques sur son apparence ou son choix de personnages. Elle déplore que les plateformes de jeu ou de streaming ne prennent pas assez leurs responsabilités pour sanctionner les comportements discriminants.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Face à ce constat, Jennifer Lufau décide d’agir. Elle crée en juillet 2020 Afrogameuses, une association qui vise à créer un espace sécurisé pour les femmes noires qui aiment les jeux vidéo. Elle souhaite également sensibiliser l’industrie du jeu vidéo à la diversité et à l’inclusion, et promouvoir des modèles positifs de femmes noires dans ce domaine.

Afrogameuses, une communauté solidaire et militante

Afrogameuses est une association qui rassemble des femmes noires qui partagent la passion du jeu vidéo. Elle propose des activités variées, comme des sessions de jeu en ligne, des ateliers d’initiation au code ou au streaming, des conférences sur des thématiques liées au jeu vidéo ou à la diversité, ou encore des partenariats avec des acteurs du secteur.

L’objectif d’Afrogameuses est de créer un réseau solidaire et bienveillant entre les adhérentes, qui peuvent s’entraider, se soutenir et se faire des amies. L’association veut aussi valoriser les talents et les compétences des femmes noires dans le jeu vidéo, que ce soit comme joueuses, créatrices ou professionnelles. Elle souhaite également lutter contre les stéréotypes et les discriminations dont elles sont victimes, et faire entendre leur voix auprès des décideurs du secteur.

Afrogameuses se revendique comme une association féministe et antiraciste, qui défend les droits et la dignité des femmes noires. Elle est ouverte à toutes les personnes qui soutiennent ses valeurs et ses actions.

Des projets ambitieux pour l’avenir

Jennifer Lufau ne compte pas s’arrêter là. Elle a plein de projets pour développer son association et son impact. Elle envisage notamment de créer un label Afrogameuses, qui récompenserait les jeux vidéo qui respectent la diversité et l’inclusion. Elle voudrait aussi organiser un festival Afrogameuses, qui mettrait en avant la culture afro dans le jeu vidéo. Elle espère également créer une école Afrogameuses, qui formerait les futures gameuses et gameuses professionnelles.

Jennifer Lufau est une femme inspirante, qui a su transformer sa passion en un combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo. Elle est la preuve que les femmes noires ont toute leur place dans ce domaine, et qu’elles peuvent y apporter leur créativité, leur talent et leur humanité.

Yassine Yakouti : un avocat pénaliste fervent défenseur de la diversité

Yassine Yakouti, un avocat pénaliste

Yassine Yakouti est un avocat pénaliste qui exerce à Paris depuis 2008. Issu d’un milieu ouvrier, il a su se faire une place dans le monde du droit grâce à son talent, sa détermination et son éloquence. Il est également engagé pour la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations. Portrait d’un avocat passionné et ambitieux.

Un parcours atypique et exemplaire

Yassine Yakouti naît en 1981 à Antony, dans les Hauts-de-Seine. Il grandit dans une famille modeste d’origine marocaine, qui lui inculque les valeurs du travail et du respect. Il se passionne très tôt pour le droit et la justice, et se fixe comme objectif de devenir avocat.

Pour réaliser son rêve, il doit faire preuve d’une grande abnégation et d’une forte capacité d’adaptation. Il travaille dur pour financer ses études, tout en suivant un double cursus en droit et en école de commerce. Il obtient un master de droit à Paris Sud avec une spécialisation en droit des affaires, ainsi que deux autres diplômes en management et en finance.

Voici une interview avec Yassine Yakouti :

Il réussit ensuite le concours du barreau de Paris et prête serment en 2008. Il se distingue par sa participation au concours d’éloquence de la conférence du stage, une prestigieuse institution qui récompense les meilleurs orateurs du barreau. Il devient secrétaire de la conférence et intègre le cercle fermé des avocats d’élite.

Une spécialisation en droit pénal

Après avoir débuté sa carrière comme avocat en droit des affaires, Yassine Yakouti se tourne progressivement vers le droit pénal, qui correspond davantage à ses aspirations et à sa personnalité. Il fonde son propre cabinet en janvier 2011, avec pour ambition de défendre les causes qui lui tiennent à cœur.

Il intervient dans des affaires pénales variées, allant du droit pénal des affaires au droit pénal général, en passant par le droit pénal international et le droit pénal des mineurs. Il plaide aussi bien devant les juridictions françaises que devant les juridictions internationales, comme la Cour européenne des droits de l’homme ou la Cour pénale internationale.

Il se fait connaître du grand public en défendant des clients célèbres ou en intervenant dans des affaires médiatisées. Parmi ses dossiers les plus remarqués, on peut citer la défense du rappeur Kaaris après sa bagarre avec Booba à l’aéroport d’Orly, la défense de députés issus de la diversité comme M’jid El Guerrab ou Kheira Bouziane-Laroussi, ou encore la défense de salariés espionnés par la direction d’Ikea.

Un engagement pour la diversité

Yassine Yakouti est également un avocat engagé pour la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations. Il est conscient des difficultés rencontrées par les jeunes issus de l’immigration ou des quartiers populaires pour accéder aux études supérieures ou aux professions libérales. Il souhaite leur montrer qu’il est possible de réussir par le mérite et le travail.

Il est ainsi le fondateur et le président de l’association Avocats sans frontières France – Diversité (ASF France – Diversité), qui vise à favoriser l’accès au métier d’avocat aux jeunes issus de la diversité. L’association propose notamment des actions de sensibilisation, de mentorat, de coaching ou de formation aux jeunes intéressés par le droit.

Il est aussi membre du Conseil national des barreaux (CNB), l’instance représentative de la profession d’avocat en France. Il y occupe le poste de rapporteur général adjoint de la commission égalité et diversité, qui a pour mission de promouvoir l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations au sein du barreau.

Une reconnaissance nationale et internationale

Yassine Yakouti est un avocat reconnu et respecté par ses pairs et par les médias. Il a reçu de nombreuses distinctions et récompenses qui témoignent de son excellence professionnelle et de son engagement citoyen.

Il a notamment été élu au conseil de l’Ordre des avocats de Paris en janvier 2020, pour un mandat de trois ans. Il fait partie des 24 membres élus parmi les plus de 30 000 avocats inscrits au barreau de Paris. Il a pour rôle de veiller au respect des règles déontologiques, de défendre les intérêts de la profession et de participer à la réforme de la justice.

Il a également été nommé chevalier de l’ordre national du Mérite en novembre 2020, par décret du président de la République. Il s’agit d’une distinction honorifique qui récompense les mérites distingués acquis dans le domaine civil ou militaire. Il a reçu cette décoration pour ses services rendus à la nation en tant qu’avocat.

Il a enfin été sélectionné parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde arabe en 2021, selon le magazine Jeune Afrique. Il figure dans la catégorie “Justice”, aux côtés d’autres avocats, juges ou militants des droits humains. Il est salué pour son parcours exemplaire et son combat pour la diversité.

Une personnalité attachante et inspirante

Yassine Yakouti est un avocat qui ne laisse pas indifférent. Il se démarque par sa personnalité attachante et inspirante, qui allie humilité, générosité et audace.

Il est humble, car il n’oublie pas d’où il vient et il reconnaît volontiers ses erreurs ou ses faiblesses. Il n’hésite pas à partager son expérience et ses conseils avec les jeunes qui souhaitent suivre sa voie. Il est également reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé ou soutenu dans son parcours.

Il est généreux, car il s’investit pleinement dans ses causes et dans ses missions. Il défend avec passion et conviction ses clients, quels qu’ils soient. Il s’implique également dans des actions solidaires ou humanitaires, comme le soutien aux réfugiés ou aux victimes de violences. Il est toujours prêt à rendre service ou à donner un coup de main.

Il est audacieux, car il n’a pas peur de relever des défis ou de sortir des sentiers battus. Il ose prendre des risques ou des initiatives, que ce soit dans sa vie professionnelle ou personnelle. Il aime se confronter à des situations nouvelles ou complexes, qui stimulent sa créativité et son intelligence.

Une vision d’avenir

Yassine Yakouti est un avocat qui a déjà accompli beaucoup de choses, mais qui ne compte pas s’arrêter là. Il a encore de nombreux projets et ambitions pour l’avenir, tant sur le plan professionnel que personnel.

Sur le plan professionnel, il souhaite continuer à exercer son métier avec passion et rigueur, en se tenant à l’affût des évolutions juridiques et sociétales. Il souhaite également développer son cabinet et son réseau, en s’associant avec d’autres avocats compétents et complémentaires. Il envisage aussi d’écrire un livre sur son parcours et sur sa vision du droit.

Sur le plan personnel, il souhaite profiter pleinement de sa vie de famille et de ses amis, qui sont sa source d’équilibre et de bonheur. Il souhaite aussi voyager davantage, pour découvrir d’autres cultures et d’autres horizons. Il souhaite enfin s’épanouir dans ses passions et ses hobbies, comme la lecture, le sport ou la musique.

Cedric Gavel : Gestion et organisation de la maintenance électromécanique de l’unité opérationnelle.

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Toute personne occupant un haut poste de responsabilité a une vision différente de son travail. Découvrez dans ce numéro, Cedric Gavel, chef de Projet chez ArcelorMittal. Il répond à toutes nos questions pour ce portrait journalistique hebdomadaire.

Bonjour, où travaillez-vous ?

Cedric Gavel : – Je travaille en tant que chef de projet pour le site ArcelorMittal de Dunkerque. Il s’agit d’une industrie Sidérurgique installée dans le Nord de la France. Ma mission principale consiste à piloter des projets sur le périmètre de l’Aciérie au sein du service « Études et Travaux Neufs ».

Cedric Gavel, pouvez-vous expliquer ce que vous faites réellement ?

Cedric Gavel: – Objectivement parlant, mon travail démarre depuis la pré-étude et la réalisation des travaux . Je suis chargé d’assister avec mon équipe de consultants composée d’une dizaine, voire une quinzaine de personnes, le tout dépend du projet en cours à l’étude et la mise en place des projets. Nous avons pour objectif de définir les budgets en vue d’élaborer un dossier à soumettre à l’équipe de direction dans le seul but d’obtenir des crédits.

Ledit travail se déroule en plusieurs étapes :

– APS :

Il s’agit de l’Avant-Projet Sommaire. Il est évalué à plus ou moins 20 % du budget. Au cours de cette étape, la mission prioritaire est d’enquêter sur les différentes solutions techniques à utiliser pour réaliser le projet.

– APD

Il est question de l’Avant-Projet Détaillé. Le budget à cette étape est estimé à près de 80% des prix consultés et prêt à être engagés en commande. Cette phase permet de définir la solution et de planifier sa mise en place en fonction du temps imparti.

– Présentation du projet à la direction.

En fonction de nos estimations, le projet peut excéder 2 millions de dollars. Cette étape consiste à confier la substance de notre étude à la direction du site qui présente les sujets.

– Accord de crédit :

Une fois le budget voté, on passe en phase exécution.

Il s’ensuit alors les engagements de commandes, la réalisation du planning, le suivi budgétaire, la définition des travaux, les besoins en équipes de suivi de travaux, puis la mise en service.

Cedric Gavel, parlez-nous de projets auxquelles vous avez contribué

Cedric Gavel : – Mes compétences sont pluridisciplinaires, mais contrairement à d’autres, je suis spécialisée dans le traitement des projets à dominante électrique. Parlant de fait d’armes, je peux citer :

  • L’élaboration d’un Poste d’alimentation électrique Haute Tension (13,8KV ; 2500kVA).
  • La gestion d’un projet d’installation d’une meuleuse de brame (budget 1,8M€, dans le délai et dans le budget).
  • Projet en cours : Pendant le confinement en 2020, un collègue et moi-même, avons écrit des dizaines de Spécifications techniques (ST) qui ont permis d’aboutir à la solution qui a été mis en place pour le projet en cours. À titre d’exemple, la réalisation de la plateforme Génie Civil, pour permettre l’entrée des véhicules dans l’Aciérie ArcelorMittal.

Par ailleurs, j’ai rédigé des spécifications techniques en vue de construire une dalle béton pour circulation d’engins lourds. Parmi ceux-ci figure un dumper de 100 tonnes et une Porte auget de 180 tonnes. Il s’agit de dalles en béton technique : Béton fibré (fibres acier) ou béton hybride (fibré et armé). Des fournisseurs nationaux comme : Eurovia, Eiffage Route, Eiffage GC, Colas, et bien d’autres nous assistent dans chacune de nos réalisations.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir Chef de projet Cedric Gavel ?

Cedric Gavel : – Après ma formation à l’école d’ingénieur HEI à Lille (1992-1995), j’ai réalisé un Master de Science à l’Université de Salford en Grande-Bretagne. Puisque j’avais vocation à poursuivre mes études dans ce secteur d’activité, la gestion de projets s’est offerte à moi comme une option très intéressante et également très variée. Dès lors, j’ai décidé de m’y investir et c’est comme cela qu’en 1999, j’ai été choisi pour mener à bien ma première mission en tant que chef de projet.

Êtes-vous en mesure de dresser un parcours détaillé de vos missions depuis vos débuts jusqu’à ce jour ?

Cedric Gavel : –Lorsqu’il s’agit de mon parcours professionnel, oui je suis en mesure de vous donner quelques détails. A cet effet, à mes débuts (Mars 1998 – Mai 1999), j’avais travaillé comme développeur au sein du projet de refonte du système de supervision de l’usine Huntsman Tioxide à Calais. C’est ce qui m’a préparé psychologiquement et professionnellement à intégrer le milieu des chefs de projets mais aussi, d’occuper différents postes.

  • Juin 1999 – Août 1999

Affectation : Chef de projets

Mission :Refonte d’un programme automate (Allen Bradley : PLC5/80 redondant).

  • Septembre 1999 – Juillet 2002

Affectation :Ingénieur d’affaires pour INFAUTELEC (Groupe Baron Industrie), Intégrateur en automatisme, supervision et électricité industrielle.

Mission :Conduite de projets industriels à dominante électrique et automatisme.

Réalisations : Mise en service de matériels (démarreurs et variateurs Allen Bradley et Télémécanique, automates Siemens S7 et Allen Bradley…).

  • Août 2002 – Juillet 2005

Affectation :Consultant en ingénierie électrique pour NORD LITORAL INGENIERIE (Groupe Baron Industrie).

Missions :

Définition de budgets et études de faisabilité.

Définition des matériels électriques.

Rédaction de cahiers des charges pour consultation.

Suivi de travaux et réception pour le compte du client.

  • Août 2005 – Août 2006

Affectation :Chargés d’affaires pourArcelorMittal – Usine de Mardyck au Service : Etudes et Travaux Neufs.

Missions :

Assistance à la maîtrise d’œuvre dans le cadre du projet de couplage de la ligne de décapage avec le laminoir 5 cages.

Rédaction des ST et consultation.

Mise en place du réseau Profibus (FO et cuivre) et des racks d’entrées et sorties déportées (8 racks ET200).

Réalisation des études et plans électriques pour la phase “mise en parallèle” (près de 500 E/S).

Réalisation des études et plans électriques du projet de refonte de la gestion des arrêts d’urgence.

Pilote des essais électriques lors de la mise en service des arrêts d’urgence.

  • Septembre 2006 – Mars 2011

Affectation : Responsable maintenance électrique, zones des convertisseurs et de la métallurgie secondaire à l’aciérie.

Mission :Organisation de la maintenance électrique et des actions de fiabilisation de la zone métal liquide (secteurs Affinage et MEP – Métallurgie En Poche).

  • Avril 2011 – Octobre 2015

Affectation : Manager Opérationnel de Maintenance, zone des convertisseurs (Unité Affinage pour la Société ArcelorMittal – Usine de Dunkerque, Aciérie.

Missions :

Gestion et organisation de la maintenance électromécanique de l’unité opérationnelle.

Appliquer le plan de maintenance pour garantir la performance et la fiabilité des outils.

Assurer l’amélioration continue de la performance en développant les outils et les compétences des collaborateurs.

Participer au management de la fiabilité (analyses des incidents, GT) et aux projets de maintenance avec les supports.

Pilotage de la maintenance postée.

Organisation des Arrêts Briquetages. (7 arrêts/an, durée environ 10 jours/arrêt en FC).

Pilote de l’arrêt.

Organisation et suivi de la réalisation des audits sécurités.

Propriétaire des contrats de maintenance (3 mécaniques, 1 électrique).

Gestion budgétaire (7,8 M€/an).

Encadrement : 19 personnes de jour (électriciens et mécaniciens).

  • Octobre 2015 – Aujourd’hui

Affectation : Chef de Projet

Service : Etudes et Travaux Neufs, section Aciérie de la Société ArcelorMittal – Usine de Dunkerque, Département d’Ingénierie.

Missions :

Responsable des projets à dominantes électriques du périmètre.

Réalisation des budgets, gestion budgétaire des projets et des plannings.

Référent électrique de la section ETN Aciérie.

Réalisations :

Projet de décarbonation du site (Projet Bas-HMR).

Objectifs :

-Augmentation des capacités d’enfournement de ferrailles aux Convertisseurs.

– Aménagement de l’entrée « Flux ferrailles » de l’Aciérie : Création d’une plateforme Génie Civil (env. 8000 m²) et gestion de l’entrée des véhicules dans la Halle,

– Création des infrastructures de distribution électrique (HT/BT), informatique et fluides nécessaires à la gestion des Parcs à Matières (7ha),

– Aménagement de la zone « Accueil Camions » : Génie Civil, Bascules 150t, systèmes de contrôle, radioactivité, scanners, gestion flux, éclairage, etc.

Réalisation d’une plateforme pour l’installation d’une unité de meulage de brames.

– Création d’un poste de distribution électrique (HT/BT), transformateur 2500kVA,

– Réalisation de la plateforme Génie Civil (env. 6000 m²) et mise en sécurité machine.

Installation d’un rabot de décrassage de la fonte liquide,

Encadrement : 15 personnes (Chargés d’Affaires : Electrique, Automatisme, Instrumentation, Mécanique et GC).

Sur le plan personnel, comment vous décririez-vous ? Avez-vous des modèles internationaux qui ont inspiré votre parcours ?

Cedric Gavel : – Je n’ai aucunement la prétention de me définir comme Superman ou un quelconque héros de Marvel, le peu que je peux dire de ma personne, c’est que je suis une personne assez pragmatique. L’humour n’est pas vraiment mon point fort, mais il m’arrive de l’utiliser comme moyen de communication.
Abordant l’aspect qui vous intéresse le plus, je dirai que le président Ukrainien zelinski est l’un des contemporains qui m’a le plus impacté durant ma vie. Bien que je ne soit pas un politique au sens formel du terme, ce univers m’a permis de me retrouver dans ma profession. Je me réfère donc un peu à ce personnage pour m’identifier. Le sens des valeurs et l’éthique font partie de mon quotidien. Pour le reste, mon travail en dit déjà assez sur mes compétences.

Quelles sont vos sujets de prédilections ?

Cedric Gavel : Puisque mon métier me le permets, j’aime tout particulièrement les sujets ayant rapport avec le domaine électrique. Cependant, je suis enclin à toute autre discussion en lien avec mon travail. Il peut s’agir d’autres disciplines comme le Génie Civil, le VRD/route et la Mécanique, c’est des sujets que je trouve tous aussi intéressants les uns que les autres.

Cedric Gavel, avez-vous d’autres passions ?

Cedric Gavel : – J’ai une préférence pour l’apiculture : je vous l’avoue. J’ai lu de nombreux livres dans le domaine. Il m’est même arrivé de suivre une formation durant une année entière (1 après-midi par mois) au sein du lycée horticole de Leffrinckoucke (dans les environs de Dunkerque). Cela m’a permis d’améliorer et d’affiner mes aptitudes pratiques dans le domaine, car les livres ne permettent pas de l’obtenir. Seule l’expérience permet de révéler son talent. Aujourd’hui j’ai en ma possession 4 ruches avec des abeilles noires. Par ailleurs, la photographie fait également partie des choses du quotidien qui me passionne. Il m’arrive donc de prendre quelques clichés, mais uniquement par plaisir.

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