La success story de Melanie Perkins : comment Canva a conquis le monde

Le parcours de la fondatrice de Canva Melanie Perkins

Dans l’univers foisonnant des start-up technologiques, rares sont celles qui parviennent à se démarquer et à s’imposer durablement sur la scène mondiale. Pourtant, c’est précisément le défi qu’a relevé Melanie Perkins, la fondatrice et CEO de Canva, une plateforme de design graphique désormais incontournable. Retour sur le parcours inspirant de cette entrepreneuse visionnaire qui a su transformer une idée en un succès planétaire.

Des origines modestes aux prémices d’une révolution

Née à Perth, en Australie, Melanie Perkins grandit dans un environnement modeste, loin des quartiers huppés de la capitale économique du pays. Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d’un esprit créatif et entrepreneurial hors du commun en montant ses propres petites entreprises, de la vente de cartes de vœux artisanales à la création de sites web pour des entreprises locales.

Après des études en communication et en psychologie, Melanie se lance dans l’enseignement pendant quelques années. Mais très vite, son ambition débordante la pousse à se lancer dans une nouvelle aventure : faciliter la création de designs graphiques de qualité pour les non-professionnels. C’est ainsi que germe l’idée de Canva, une plateforme en ligne révolutionnaire visant à démocratiser le design.

Voici une vidéo présentant cette femme exceptionnelle :

Une plateforme de design graphique disruptive

En 2013, après avoir convaincu un investisseur de croire en son projet, Melanie Perkins cofonde officiellement Canva avec son compagnon Cliff Obrecht. L’objectif est clair : proposer un outil simple et intuitif permettant à tous de créer des designs attrayants, sans connaissances techniques préalables en matière de conception graphique.

Grâce à une interface soignée, un vaste choix de modèles prêts à l’emploi et une bibliothèque d’éléments graphiques réutilisables, Canva s’impose rapidement comme une plateforme incontournable pour les particuliers, entrepreneurs, étudiants et petites entreprises. Sa facilité d’utilisation et son accessibilité séduisent un public désireux de créer des visuels professionnels à moindre coût.

Un succès fulgurant porté par une vision ambitieuse

Le succès de Canva ne se fait pas attendre. En quelques années seulement, la start-up passe du statut de pépite australienne à celui d’une licorne technologique valorisée à plus de 40 milliards de dollars en 2022. Une ascension fulgurante portée par la vision ambitieuse de Melanie Perkins, déterminée à faire de Canva l’outil de design graphique le plus populaire au monde.

Pour y parvenir, l’entreprise multiplie les levées de fonds records auprès d’investisseurs de renom, atteignant plus d’un demi-milliard de dollars en 2021. Cette manne financière permet à Canva de se développer à l’international et d’enrichir continuellement son offre avec de nouvelles fonctionnalités, des outils de collaboration en temps réel et des milliers de nouveaux modèles.

C Logo Branding Identity Corporate 3D Render Company Letter Logo.

Une entreprise en phase avec son époque

Au-delà de son produit novateur, une partie du succès de Canva réside dans sa capacité à capter l’air du temps. Avec l’essor du travail à distance et de l’entrepreneuriat en ligne, la demande pour des outils de création de contenus visuels n’a cessé de croître ces dernières années. Canva a su répondre à ce besoin en proposant une solution accessible, collaborative et adaptée aux nouvelles façons de travailler.

Mais l’entreprise ne s’est pas contentée de suivre la tendance. Elle l’a façonnée en encourageant une véritable démocratisation du design graphique. En permettant à chacun de créer des visuels professionnels sans l’aide de graphistes, Canva a brisé les barrières traditionnelles de l’industrie du design.

Un modèle d’entreprise inspirant

Au-delà de son succès commercial, Canva se démarque également par sa culture d’entreprise avant-gardiste. Melanie Perkins a ainsi mis en place une politique de transparence radicale en partageant régulièrement les chiffres de l’entreprise avec l’ensemble de ses employés. Une philosophie de management qui vise à responsabiliser chaque collaborateur et à favoriser un sentiment d’appartenance à un projet commun.

Soucieuse de cultiver un environnement de travail épanouissant, Canva propose également des avantages sociaux généreux, allant des congés illimités aux programmes de bien-être en passant par la possibilité de travailler à distance. Une approche gagnante qui a permis à l’entreprise d’attirer et de fidéliser les meilleurs talents du secteur technologique.

Avec sa vision disruptive, son modèle d’entreprise inspirant et son succès retentissant, Melanie Perkins a réussi à transformer Canva en une véritable success story à l’échelle mondiale. En démocratisant l’accès au design graphique, cette entrepreneuse visionnaire a non seulement révolutionné une industrie, mais elle a également démontré que l’innovation et la persévérance peuvent mener aux plus grands accomplissements. Une source d’inspiration pour toute une génération d’entrepreneurs en herbe.

Droits des travailleurs : entre ombre et lumière, où se situent les protections ?

Le droit des travailleurs

À l’heure où les notions de travail et de protection sociale évoluent à un rythme effréné, il est crucial de s’interroger sur la situation des travailleurs à travers le monde.

Si certains pays offrent des conditions de travail décentes et une protection sociale solide, d’autres laissent les salariés dans une précarité alarmante.

Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les contrastes saisissants qui caractérisent la protection des travailleurs à l’échelle mondiale.

Des havres de paix aux zones de turbulences : le panorama des droits des travailleurs

Divers indicateurs permettent d’évaluer le niveau de protection des travailleurs.

Parmi les plus importants figurent :

  • La législation du travail : La force des lois protégeant les droits fondamentaux des travailleurs, tels que la durée maximale du travail, le salaire minimum, le droit aux congés payés et la sécurité au travail.
  • La présence de syndicats : Le taux de syndicalisation et la capacité des syndicats à négocier des conventions collectives et à défendre les droits des travailleurs.
  • Les systèmes de protection sociale : La qualité et l’accessibilité des systèmes de sécurité sociale, notamment l’assurance chômage, l’assurance maladie et les retraites.

Voici une vidéo relatant le droit des travailleurs :

En se basant sur ces indicateurs, un fossé béant se creuse entre les pays où les travailleurs sont les mieux protégés et ceux où ils sont les plus vulnérables.

D’un côté, on retrouve des nations comme la Suède, le Danemark et la Norvège, qui se distinguent par une législation du travail solide, une forte présence syndicale et des systèmes de protection sociale généreux.

Dans ces pays, les travailleurs bénéficient d’un environnement de travail sûr, d’une rémunération équitable et d’un filet de sécurité solide en cas de coup dur.

A l’autre extrémité du spectre, des pays comme l’Afghanistan, la Somalie et la République Démocratique du Congo affichent des niveaux de protection des travailleurs extrêmement faibles.

Dans ces régions, le travail informel est largement répandu, les droits fondamentaux des travailleurs bafoués et les systèmes de protection sociale inexistants ou inefficaces.

Facteurs à l’origine de ces disparités criantes

Plusieurs facteurs expliquent les disparités criantes en matière de protection des travailleurs.

Parmi les plus importants, on peut citer :

  • Le niveau de développement économique : Les pays plus développés disposent généralement de ressources et d’institutions plus solides pour mettre en place des politiques de protection des travailleurs efficaces.
  • Le contexte politique : La présence de gouvernements démocratiques et respectueux des droits humains est essentielle pour garantir la protection des travailleurs.
  • La mobilisation des travailleurs et des syndicats : La force des syndicats et leur capacité à mobiliser les travailleurs sont cruciales pour faire progresser les droits des travailleurs.
  • La mondialisation et les chaînes d’approvisionnement : La mondialisation et l’essor des chaînes d’approvisionnement internationales ont complexifié la protection des travailleurs, car les entreprises peuvent facilement délocaliser leurs activités pour échapper aux réglementations sociales strictes.

Un enjeu mondial et des défis à relever

La protection des travailleurs est un enjeu mondial qui nécessite une action concertée.

Les gouvernements, les organisations internationales, les entreprises et les syndicats ont tous un rôle à jouer pour garantir que tous les travailleurs bénéficient de conditions de travail décentes et d’une protection sociale adéquate.

Si des progrès ont été réalisés ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour que tous les travailleurs dans le monde soient traités avec dignité et respect.

La poursuite de la recherche et l’échange de bonnes pratiques entre les pays seront essentiels pour relever ce défi.

En conclusion, la protection des travailleurs est un sujet complexe et multidimensionnel qui varie considérablement d’un pays à l’autre.

Si certains pays ont fait de grands progrès en matière de droits des travailleurs, d’autres ont encore un long chemin à parcourir.

Il est essentiel de poursuivre les efforts pour garantir que tous les travailleurs, où qu’ils se trouvent dans le monde, puissent bénéficier de conditions de travail justes et d’une protection sociale adéquate.

Maladies professionnelles : La médecine du travail en première ligne pour la reconnaissance et la réparation

La médecine du travail

Les maladies professionnelles représentent un enjeu majeur de santé publique et de justice sociale. Elles témoignent de l’impact de l’environnement de travail sur la santé des employés et soulignent l’importance d’une reconnaissance et d’une réparation adéquates. La médecine du travail joue un rôle crucial dans ce processus, agissant en première ligne pour diagnostiquer, prévenir et accompagner les travailleurs affectés. Cet article explore les différentes facettes de l’intervention de la médecine du travail dans la gestion des maladies professionnelles, mettant en lumière son rôle essentiel dans la protection de la santé au travail.

Identification précoce des symptômes et diagnostic des maladies professionnelles

L’une des principales missions de la médecine du travail est l’identification précoce des symptômes pouvant indiquer une maladie professionnelle. Grâce à des examens réguliers et à une connaissance approfondie des conditions de travail spécifiques à chaque secteur, les médecins du travail sont en mesure de détecter les signes avant-coureurs de maladies liées à l’activité professionnelle. Le diagnostic précoce est crucial pour la mise en place rapide de mesures préventives et pour éviter l’aggravation de l’état de santé du salarié.

Voici ce qui peut poser un problème à l’avenir de la médecine du travail :

Le rôle de conseil et de prévention de la médecine du travail

Outre le diagnostic, la médecine du travail assure un rôle de conseil et de prévention primordial. Elle informe les employés sur les risques spécifiques associés à leur poste de travail et sur les moyens de les prévenir. Par la réalisation d’évaluations des risques et la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation, elle joue un rôle actif dans la prévention des maladies professionnelles. Ce rôle consultatif s’étend également aux employeurs, à qui elle fournit des recommandations sur les améliorations des conditions de travail et sur la conformité avec la législation en vigueur.

Accompagnement dans le processus de reconnaissance de la maladie professionnelle

La reconnaissance officielle d’une maladie comme professionnelle est une étape cruciale pour l’employé affecté. La médecine du travail accompagne le salarié dans ce processus complexe, l’aidant à constituer son dossier et à rassembler les preuves nécessaires. Elle fournit une expertise médicale essentielle pour établir le lien de causalité entre l’exposition à un risque au travail et la maladie diagnostiquée. Ce soutien est déterminant pour l’obtention des droits à réparation et des indemnités dues.

Suivi personnalisé des travailleurs atteints de maladies professionnelles

Le suivi personnalisé des travailleurs atteints de maladies professionnelles est une autre facette importante de l’action de la médecine du travail. Ce suivi inclut non seulement le traitement médical et le suivi de l’évolution de la maladie, mais aussi un accompagnement dans le retour au travail et, si nécessaire, dans la réadaptation professionnelle. La médecine du travail joue un rôle clé dans l’évaluation de l’aptitude du salarié à reprendre son poste ou, le cas échéant, dans la proposition d’aménagements de poste ou de reconversions professionnelles.

Collaboration avec les acteurs de la santé et de la sécurité au travail

La gestion efficace des maladies professionnelles nécessite une collaboration étroite entre la médecine du travail et les autres acteurs de la santé et de la sécurité au travail, tels que les services de santé publique, les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), et les organismes d’assurance maladie. Cette collaboration permet d’assurer une approche globale de la prévention, du diagnostic, et du suivi des maladies professionnelles, favorisant une meilleure prise en charge des salariés et une amélioration continue des conditions de travail.

Enjeux juridiques et éthiques dans la reconnaissance des maladies professionnelles

La reconnaissance des maladies professionnelles soulève également des enjeux juridiques et éthiques importants. La médecine du travail se trouve souvent au cœur de débats sur les critères de reconnaissance, les niveaux de preuve requis et les responsabilités des employeurs. Elle doit naviguer entre les exigences de la protection de la santé des travailleurs, les contraintes légales et les réalités économiques des entreprises, tout en respectant les principes éthiques de confidentialité et d’équité.

Défis et perspectives face à l’évolution des risques professionnels

Les risques professionnels évoluent constamment, avec l’apparition de nouveaux dangers liés aux technologies émergentes, aux changements organisationnels et aux évolutions sociétales. Face à ces défis, la médecine du travail doit continuellement s’adapter et se renouveler. Elle est appelée à développer de nouvelles compétences, à intégrer des technologies innovantes pour le diagnostic et le suivi des maladies professionnelles, et à renforcer sa capacité à anticiper et à répondre aux besoins de santé au travail de demain.

En conclusion, la médecine du travail occupe une position clé dans la reconnaissance et la réparation des maladies professionnelles. Son intervention précoce, son rôle de conseil et de prévention, son accompagnement dans le processus de reconnaissance et son suivi personnalisé des travailleurs sont essentiels pour assurer la santé et la sécurité au travail. Face aux défis posés par l’évolution des risques professionnels, elle doit continuer à innover et à collaborer étroitement avec l’ensemble des acteurs concernés pour remplir efficacement sa mission.

Andrew Feldman : L’homme qui révolutionne l’intelligence artificielle avec des puces géantes

Le portrait de Andrew Feldman

Le cerveau derrière Cerebras Systems, Andrew Feldman, bouscule l’industrie de l’IA avec ses puces révolutionnaires promettant d’accélérer la recherche et de débloquer de nouveaux potentiels.

Un pionnier de la Silicon Valley

Andrew Feldman n’est pas un novice dans le monde de la technologie. Avant de fonder Cerebras Systems en 2015, il a cofondé et dirigé SeaMicro, une entreprise pionnière dans les microserveurs économes en énergie, rachetée par AMD en 2012 pour 357 millions de dollars. Son esprit d’innovation et sa vision audacieuse le propulsent aujourd’hui à la tête d’une entreprise qui ambitionne de transformer le paysage de l’intelligence artificielle.

Cerebras Systems : repousser les limites du calcul

La société Cerebras Systems se distingue par sa technologie de pointe : le Wafer Scale Engine (WSE), la plus grande puce d’IA jamais construite. Cette puce, de la taille d’une plaque de cuisson, contient 400 000 cœurs et 18 Go de mémoire, permettant d’effectuer des calculs d’une complexité inédite.

Voici une vidéo présentant Andrew Feldman :

Des applications prometteuses dans tous les domaines

Le WSE de Cerebras Systems ouvre la voie à des avancées majeures dans de multiples domaines, tels que la recherche médicale, la découverte de matériaux, la finance, et bien plus encore. Les scientifiques peuvent désormais traiter des ensembles de données massifs et exécuter des simulations complexes en un temps record, accélérant ainsi le rythme de l’innovation.

Un impact concret sur le monde

L’ambition d’Andrew Feldman ne se limite pas à la technologie. Il souhaite que les innovations de Cerebras Systems aient un impact concret sur le monde. L’entreprise s’engage à collaborer avec des institutions de recherche et des organisations à but non lucratif pour mettre son savoir-faire au service de la société.

Andrew Feldman : un leader visionnaire

Le leadership d’Andrew Feldman est un élément clé du succès de Cerebras Systems. Sa passion pour l’innovation, sa capacité à rassembler des talents exceptionnels et sa vision claire de l’avenir de l’IA font de lui un véritable leader dans son domaine.

Andrew Feldman en 5 points :

  1. Co-fondateur et PDG de Cerebras Systems
  2. Entrepreneur accompli avec une expérience de 20 ans dans la Silicon Valley
  3. Créateur du Wafer Scale Engine, la plus grande puce d’IA jamais construite
  4. Ambitionne de révolutionner l’intelligence artificielle et d’avoir un impact positif sur le monde
  5. Considéré comme un leader visionnaire dans l’industrie de l’IA

Les défis à relever

Si la technologie de Cerebras Systems est prometteuse, elle n’est pas sans défis. Le coût élevé des puces et la nécessité de développer des logiciels adaptés à leur architecture complexe constituent des obstacles à l’adoption généralisée de la technologie.

Le pari audacieux d’Andrew Feldman : des puces géantes pour une intelligence artificielle décuplée

Un cerveau humain compte environ 86 milliards de neurones. Le Wafer Scale Engine de Cerebras Systems en contient 1,2 trillions. Cette comparaison saisissante illustre l’ambition démesurée d’Andrew Feldman : construire des machines capables de surpasser l’intelligence humaine.

Une rupture avec l’architecture traditionnelle

La plupart des puces d’IA traditionnelles sont constituées de milliards de transistors interconnectés sur une petite surface. Le WSE rompt avec ce modèle en intégrant des centaines de milliers de cœurs de traitement sur une puce massive. Cette approche permet une communication plus rapide et plus efficace entre les différents éléments de la puce, réduisant ainsi la latence et augmentant considérablement la puissance de calcul.

Des performances inédites pour des problèmes complexes

L’architecture unique du WSE lui confère des capacités de traitement inégalées. Il peut exécuter des simulations complexes et manipuler des ensembles de données volumineux en un temps record. Ces performances exceptionnelles ouvrent la voie à des applications révolutionnaires dans des domaines exigeant une puissance de calcul phénoménale.

Un atout pour la recherche scientifique

L’un des principaux champs d’application du WSE se situe dans la recherche scientifique. En permettant d’exécuter des simulations moléculaires et d’analyser des données génomiques à une échelle sans précédent, le WSE accélère la découverte de nouveaux médicaments et matériaux. Les chercheurs peuvent désormais explorer des hypothèses et tester des modèles impossibles à traiter avec les technologies traditionnelles.

Au-delà de la recherche : des applications grand public

L’impact du WSE ne se limite pas à la science fondamentale. Son potentiel s’étend à de nombreux domaines d’application grand public. L’optimisation des systèmes de trafic et de logistique, la personnalisation des produits et services, et la création de contenus immersifs ne sont que quelques exemples des applications potentielles.

Un investissement dans l’avenir de l’intelligence artificielle

Le développement du WSE représente un investissement important dans l’avenir de l’intelligence artificielle. Andrew Feldman est convaincu que cette technologie permettra de franchir des caps significatifs dans la compréhension du cerveau humain et le développement de l’IA générale (AGI, Artificial General Intelligence).

Un travail d’optimisation logicielle nécessaire

Malgré ses performances impressionnantes, le WSE pose des défis informatiques importants. Son architecture unique nécessite le développement de logiciels spécifiques capables d’exploiter pleinement sa puissance de calcul. Des efforts considérables sont déployés par Cerebras Systems et la communauté scientifique pour adapter les logiciels existants et en créer de nouveaux optimisés pour le WSE.

Vers une démocratisation de la technologie ?

L’un des obstacles majeurs à l’adoption généralisée du WSE est son coût élevé. Actuellement, seuls quelques grands centres de recherche et institutions peuvent se permettre d’acquérir cette technologie. Andrew Feldman et Cerebras Systems travaillent activement à réduire les coûts et à développer des solutions plus accessibles pour un plus large éventail d’utilisateurs.

Andrew Feldman : un catalyseur de l’innovation

Andrew Feldman ne se contente pas de développer des technologies de pointe. Il s’efforce également de créer un écosystème favorable à l’innovation. Cerebras Systems collabore étroitement avec des universités, des centres de recherche et des entreprises pour stimuler la recherche et le développement autour du WSE.

Un avenir prometteur pour l’intelligence artificielle

L’approche audacieuse d’Andrew Feldman et le développement du WSE ouvrent un avenir prometteur pour l’intelligence artificielle. Cette technologie a le potentiel de révolutionner de nombreux secteurs et de contribuer à la résolution de problèmes majeurs auxquels l’humanité est confrontée.

L’harmonie du futur: Claude-Jean-Marie Fould décrypte l’ère numérique de la musique

La musique à l'ère d'Internet, selon Claude-Jean-Marie Fould

À une époque où chaque aspect de notre vie est imprégné par le numérique, la musique n’échappe pas à cette révolution. L’ère d’Internet a ouvert de nouvelles dimensions pour les créateurs et les consommateurs de musique, transformant radicalement les façons dont elle est produite, distribuée et appréciée. Au cœur de cette transformation, Claude-Jean-Marie Fould partage son expertise et ses réflexions sur cette évolution. Avec une carrière qui embrasse à la fois les traditions musicales et les innovations numériques, Claude-Jean-Marie Fould est idéalement placé pour explorer les nuances de cette nouvelle ère. Cet article puise dans ses connaissances pour comprendre comment la musique à l’ère d’Internet façonne notre expérience culturelle, tout en préservant l’essence de ce qui rend la musique universellement puissante.

La symbiose entre tradition et innovation

Claude-Jean-Marie Fould souligne l’importance de maintenir une harmonie entre les méthodes traditionnelles de création musicale et les possibilités offertes par les technologies numériques. Il observe que, bien que l’Internet ait facilité une accessibilité sans précédent à la musique, il est crucial de ne pas perdre de vue l’art de la composition et de l’interprétation qui repose sur des siècles de savoir-faire. Pour lui, la vraie beauté réside dans la capacité des artistes à intégrer ces nouveaux outils sans éclipser l’âme de leur art.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Dans cet esprit, Claude-Jean-Marie Fould encourage les musiciens à explorer les plateformes numériques non seulement comme des moyens de diffusion, mais aussi comme des espaces pour expérimenter et innover. Cependant, il rappelle l’importance de garder la musique ancrée dans ses racines, assurant ainsi que la technologie serve l’art et non l’inverse.

Repenser la distribution musicale

L’avènement du streaming et des téléchargements numériques a bouleversé le modèle traditionnel de distribution musicale, note Claude-Jean-Marie Fould. Il voit dans cette transition une double facette : une opportunité pour les artistes de toucher un public mondial, mais aussi un défi pour maintenir la valeur de leur travail dans un marché saturé. Claude-Jean-Marie Fould prône un équilibre, où les artistes peuvent bénéficier de la portée de l’Internet tout en trouvant des moyens de connecter authentiquement avec leur audience.

Pour lui, la clé réside dans la création de contenu musical qui transcende le simple audio pour offrir une expérience plus riche et engageante. Claude-Jean-Marie Fould encourage l’utilisation de vidéos, de podcasts et d’autres formats interactifs pour enrichir l’expérience musicale, permettant ainsi aux artistes de se distinguer dans l’océan numérique.

L’éducation musicale à l’ère numérique

L’impact de l’Internet sur l’éducation musicale est un autre domaine d’expertise pour Claude-Jean-Marie Fould. Il constate que l’accès facilité à une vaste gamme de ressources éducatives en ligne représente une révolution dans la façon dont les musiciens apprennent et se développent. Cependant, il met en garde contre une dépendance excessive à ces outils numériques, soulignant l’importance de l’interaction humaine et de l’expérience pratique dans l’apprentissage de la musique.

Claude-Jean-Marie Fould voit un avenir où l’éducation musicale combine le meilleur des deux mondes : l’accès illimité à l’information et aux ressources en ligne, et les précieuses leçons tirées des méthodes d’enseignement traditionnelles. Pour lui, l’objectif est de former des musiciens bien arrondis, capables de naviguer dans le paysage numérique tout en restant profondément enracinés dans la discipline musicale.

La collaboration transculturelle facilitée par l’Internet

L’une des transformations les plus passionnantes que Claude-Jean-Marie Fould observe dans la musique à l’ère d’Internet est la facilitation des collaborations transculturelles. Grâce à la connectivité numérique, les artistes de différents coins du globe peuvent facilement travailler ensemble, fusionnant leurs influences pour créer quelque chose de véritablement unique. Cela, selon lui, enrichit le paysage musical mondial et favorise une compréhension mutuelle à travers les frontières culturelles.

Toutefois, Claude-Jean-Marie Fould rappelle que ces collaborations doivent être menées avec respect et conscience des contextes culturels de chaque artiste. Il souligne l’importance de l’échange équitable d’idées et de la célébration de la diversité dans le processus créatif, assurant que l’Internet devienne un espace d’union créative plutôt qu’un moyen d’appropriation culturelle.

Défis et opportunités pour les artistes émergents

Pour Claude-Jean-Marie Fould, l’ère numérique offre aux artistes émergents des opportunités sans précédent de se faire entendre. Cependant, il reconnaît également les défis inhérents à un marché surchargé où se démarquer peut être difficile. Sa recommandation pour les nouveaux artistes est de se concentrer sur l’authenticité et la qualité, en utilisant les plateformes numériques pour construire une communauté engagée plutôt que de chercher une réussite rapide et éphémère.

Vers un avenir musical intégré

En conclusion, Claude-Jean-Marie Fould envisage un avenir où la musique continue d’évoluer harmonieusement avec la technologie, enrichissant ainsi notre expérience culturelle sans perdre l’essence de ce qui rend la musique si puissante. Pour lui, le défi et l’opportunité résident dans notre capacité à naviguer dans cet espace numérique de manière réfléchie, en veillant à ce que l’innovation serve toujours l’art de la musique.

Yosra Jarraya, la femme à la tête d’Astran, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité

Le portrait d'Yosra Jarraya

Yosra Jarraya est la cofondatrice et la directrice générale d’Astran, une startup française qui propose une solution innovante de protection des données dans le cloud. Grâce à sa technologie de fragmentation des données, Astran permet aux entreprises de garder le contrôle de leurs informations sensibles tout en bénéficiant des avantages du cloud. Portrait d’une femme entrepreneure qui a su s’imposer dans un secteur dominé par les hommes.

Un parcours assez particulier

Yosra Jarraya n’a pas suivi un chemin classique pour devenir la dirigeante d’une entreprise de cybersécurité. Après des études de commerce et de droit, elle a exercé comme avocate d’affaires pendant plusieurs années, avant de rejoindre une société d’investissement en tant que directrice juridique et financière. Passionnée par les nouvelles technologies, elle s’est formée à la blockchain au MIT Sloan et s’est intéressée aux enjeux de la souveraineté numérique.

En 2021, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec deux associés, Gilles Seghaier et Yahya Jarraya. Ensemble, ils fondent Astran, avec l’ambition de créer une alternative au chiffrement des données, qui présente des limites en termes de performance et de compatibilité avec les solutions cloud existantes. Astran utilise la fragmentation des données, un procédé qui consiste à découper les données en morceaux indéchiffrables et à les répartir sur différents serveurs cloud. Ainsi, les données sont protégées contre les attaques et les fuites, tout en restant accessibles aux utilisateurs autorisés.

Une innovation reconnue et soutenue

Astran a rapidement séduit des clients prestigieux, comme Sanofi ou la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), qui ont fait confiance à sa solution pour sécuriser leurs données stratégiques. La startup a également été sélectionnée par Google For Startups pour intégrer la Growth Academy Cybersecurity, un programme qui accompagne le développement des champions européens de la cybersécurité. Enfin, Astran a réalisé deux levées de fonds successives en 2021 et 2023, pour un montant total de 6,45 millions d’euros, auprès de fonds d’investissement spécialisés dans la DeepTech.

Voici une vidéo présentant cette solution :

Yosra Jarraya se réjouit de ces succès, qui témoignent du potentiel de son entreprise et de son innovation. Elle souligne également l’importance de l’écosystème français de la cybersécurité, qui favorise les synergies entre les acteurs publics, privés et académiques. Elle cite notamment le Campus Cyber, un pôle d’excellence dédié à la cybersécurité situé à La Défense, où Astran a installé ses bureaux.

Une femme inspirante et engagée

Yosra Jarraya est l’une des rares femmes à diriger une entreprise de cybersécurité, un secteur encore très masculin. Elle reconnaît avoir rencontré des difficultés liées à son genre, notamment lorsqu’elle devait convaincre des investisseurs ou des clients. Mais elle n’a jamais baissé les bras et a su faire valoir ses compétences et sa vision. Elle encourage d’ailleurs les femmes à se lancer dans ce domaine passionnant et porteur d’avenir.

Elle est également engagée pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans le monde du numérique. Elle est membre du réseau Expertes France, qui vise à valoriser les expertises féminines dans les médias. Elle intervient régulièrement lors d’événements ou de conférences pour partager son expérience et ses conseils. Elle est aussi partenaire de la Wild Code School, une école qui forme aux métiers du numérique et qui soutient l’accès des femmes à ces formations.

Yosra Jarraya est donc une femme qui révolutionne la cybersécurité avec Astran, mais aussi une femme qui inspire et qui s’implique pour faire bouger les lignes.

Nadim Bel Lallahom : Le visage inspirant d’une génération engagée pour l’écologie et la diversité

Le parcours de Nadim Bel Lallahom

Nadim Bel Lallahom est un jeune homme engagé pour l’écologie et la diversité. Diplômé de Sciences Po Paris, il a travaillé dans le secteur du numérique et de l’économie circulaire avant de devenir le nouveau président de Diversidays, une association qui œuvre pour l’inclusion de toutes les diversités dans le numérique. Il fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start.

Un parcours inspirant

Nadim Bel Lallahom a grandi dans un quartier populaire du Val-de-Marne. Dès l’âge de 18 ans, il s’engage dans le monde associatif de l’égalité des chances lors de son admission à Sciences Po Paris. À 20 ans, il est repéré par le programme talents de Google.org et nommé meilleur espoir de la communication par le Grand Prix Communication & Entreprises.

Il se forme au métier d’UX designer, un moyen pour lui de favoriser concrètement l’inclusion des publics et de leur donner le pouvoir de s’engager. Il a ainsi lancé un formulaire national unique et simplifié de l’APA pour la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, ou encore Mission Transition Écologique, un moteur national des aides publiques écologiques pour les PME pour le ministère de la Transition écologique.

Voici une vidéo de l’interview de Nadim Bel Lallahom :

Ce parcours l’a conduit au poste de co-responsable de l’incubateur numérique du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a également été bénévole dès le début chez Diversidays, pour laquelle il a déployé le programme entrepreneurs en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Un engagement pour l’écologie et la diversité

Nadim Bel Lallahom est convaincu que l’écologie et la diversité sont deux enjeux majeurs pour notre société. Il s’est engagé dans la cause climatique en 2022 à travers Les Nouvelles Voix, une initiative de la Fondation européenne pour le climat qui fait émerger les nouveaux représentants de cet engagement.

En reprenant le flambeau de la présidence de Diversidays en 2024, son objectif est de décupler l’impact des actions et programmes de l’association, d’engager de nouveaux partenaires et de faire du numérique un secteur d’opportunités et un levier pour lutter contre les discriminations et les biais de recrutement.

Il souhaite également promouvoir la diversité sous toutes ses formes, y compris sexuelle et culturelle. Il se revendique comme homosexuel et arabe, deux identités qui ont été sources de blocages dans son parcours. Il veut montrer qu’il est possible d’être soi-même et d’avoir un impact positif sur le monde.

Un leader positif à suivre

Nadim Bel Lallahom fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start. Il a été choisi parmi plus de 300 candidats pour son parcours inspirant, son engagement sociétal et son influence positive.

Il est reconnu comme un expert du numérique, de l’économie circulaire et de l’inclusion. Il donne régulièrement des conférences, notamment en entreprise, pour partager sa vision et ses conseils. Il participe aussi à des événements internationaux, comme la French Tech London ou la conférence à l’Ambassade du Canada en France.

Il a beaucoup de projets pour l’avenir, qu’il ne souhaite pas tous révéler, mais qui visent à faire avancer les causes qui lui tiennent à cœur. Il est animé par une envie d’apprendre, d’innover et d’agir pour le bien commun.

Nadim Bel Lallahom est un leader positif pour l’écologie et la diversité. Il incarne une nouvelle génération engagée, créative et optimiste. Il mérite d’être suivi et soutenu dans ses initiatives.

Benoît Coquart, le PDG de Legrand qui mise sur le numérique et la diversité

Le portrait de Benoit Coquart

Benoît Coquart est le directeur général de Legrand, un groupe français spécialisé dans les solutions électriques et numériques pour le bâtiment. Depuis sa nomination en 2018, il a su imprimer sa marque en accélérant la transformation digitale de l’entreprise, en renforçant sa présence internationale et en s’engageant pour la responsabilité sociale et environnementale. Portrait d’un dirigeant ambitieux et visionnaire.

Un parcours au sein de Legrand

Benoît Coquart est né le 30 novembre 1973. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’ESSEC, il rejoint Legrand dès la fin de ses études en 1997, à l’âge de 22 ans. Il commence sa carrière en Corée du Sud, où il prend la responsabilité des activités du groupe dans ce pays. Il occupe ensuite différents postes à responsabilité au sein de la direction du développement corporate, puis de la stratégie et du développement. Il entre au comité de direction en 2010. En 2015, il devient directeur de Legrand France, où il contribue au développement des offres innovantes et connectées du groupe.

Voici une vidéo présentant cet homme d’affaires :

Le 8 février 2018, il est nommé directeur général de Legrand, succédant à Gilles Schnepp qui devient président du conseil d’administration. Il devient ainsi le premier dirigeant du groupe issu de la génération X. À la tête de l’entreprise, il poursuit la stratégie de croissance externe initiée par son prédécesseur, en réalisant plusieurs acquisitions dans des segments porteurs comme les datacenters, la santé connectée ou les énergies renouvelables. Il renforce également la présence internationale du groupe, qui réalise plus de 60% de son chiffre d’affaires hors d’Europe.

Une vision tournée vers le numérique et la diversité

Benoît Coquart est l’un des acteurs de la transformation numérique de Legrand. Convaincu que le digital est un levier de performance et de différenciation, il a lancé plusieurs initiatives pour accélérer la digitalisation des offres, des processus et des modes de travail du groupe. Il a notamment créé une direction digitale transversale, mis en place des plateformes collaboratives et favorisé l’expérimentation et l’agilité. Il a également développé des partenariats avec des acteurs majeurs du numérique comme Amazon, Google ou Samsung.

Benoît Coquart est également engagé pour la diversité et l’inclusion au sein de Legrand. Il a signé une charte « diversité et inclusion » qui vise à promouvoir l’égalité des chances, le respect des différences et la lutte contre les discriminations. Il figure parmi les dirigeants qui agissent en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+ dans le monde du travail. Il soutient également la mixité et la féminisation des métiers techniques et managériaux du groupe.

Un engagement social et environnemental

Benoît Coquart est conscient des enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Il a ainsi mis en place une politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) ambitieuse, basée sur quatre piliers : l’éthique des affaires, le développement durable, la responsabilité sociétale et la gouvernance. Il a notamment lancé un plan d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du groupe, en visant une neutralité carbone à horizon 2050. Il a également renforcé les actions de solidarité du groupe, en créant notamment un fonds solidaire dédié aux personnels des établissements médicalisés pour personnes âgées.

Benoît Coquart est un dirigeant qui combine vision stratégique, sens de l’innovation et engagement sociétal. Il a su faire de Legrand un leader mondial des solutions électriques et numériques pour le bâtiment, tout en respectant les valeurs et la culture du groupe. Il incarne ainsi une nouvelle génération de managers, capables de relever les défis du monde de demain.

Sébastien Bazin, portrait du PDG d’Accor

Portrait de Sébastien Bazin

Sébastien Bazin est l’actuel président-directeur général du groupe Accor, le leader mondial de l’hôtellerie. Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2013, il a engagé une profonde transformation stratégique, visant à renforcer la compétitivité et la rentabilité du groupe, tout en se diversifiant dans les nouveaux segments de marché et les services numériques. Portrait d’un homme d’affaires visionnaire et audacieux, qui a su faire évoluer Accor avec son temps.

Un parcours atypique dans la finance et le sport

Sébastien Bazin est né le 9 novembre 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille d’origine bretonne. Fils d’un administrateur de biens parisien, il étudie au lycée Saint-Jean-de-Passy, puis obtient une licence en sciences économiques et une maîtrise de gestion à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Il commence sa carrière dans la finance aux États-Unis, où il travaille pendant cinq ans dans différents groupes, comme Clore ou Painewebber, à New York, San Francisco et Londres. Il revient en France en 1990 et devient directeur de la banque d’investissement Hottinguer Rivaud Finances, puis directeur général de la société Immobilière Hôtelière en 1992.

Voici une vidéo montrant cet entrepreneur :

En 1997, il rejoint Colony Capital, un fonds d’investissement international spécialisé dans l’immobilier, l’hôtellerie et les casinos. Il en devient le directeur général Europe et mène de nombreuses opérations dans le secteur de l’hôtellerie, notamment l’acquisition des chaînes Fairmont et Raffles, ou le rachat d’actifs hôteliers auprès de La Générale des Eaux, du Club Méditerranée ou d’Accor.

En 2005, il entre au conseil d’administration d’Accor, dont il devient l’un des principaux actionnaires via Colony Capital. En 2006, il s’implique également dans le monde du sport, en devenant l’un des actionnaires du Paris Saint-Germain. Il en prend la présidence en 2009 et contribue à redresser le club de football, avant de céder sa place en 2011 au fonds d’investissement du Qatar.

Une vision stratégique pour Accor

En août 2013, Sébastien Bazin quitte Colony Capital pour devenir le PDG d’Accor. Il hérite d’un groupe qui traverse une période difficile, confronté à la concurrence des plateformes numériques comme Airbnb ou Booking.com, et à la crise économique qui affecte le secteur du tourisme.

Sébastien Bazin décide alors d’engager une profonde transformation du groupe, basée sur trois axes principaux : la simplification de la structure organisationnelle, la diversification du portefeuille de marques et la digitalisation des services.

Il commence par scinder le groupe en deux pôles distincts : HotelServices, qui regroupe les activités opérationnelles et commerciales des hôtels sous contrat de franchise ou de management ; et HotelInvest, qui regroupe les actifs immobiliers détenus ou loués par le groupe. Cette séparation permet de clarifier les comptes du groupe et de mieux valoriser ses actifs.

Il poursuit par le développement du portefeuille de marques du groupe, qui passe de 14 à 39 entre 2013 et 2020. Il réalise pour cela plusieurs acquisitions stratégiques, comme celles des groupes Fairmont Raffles Hotels International (FRHI), Mövenpick Hotels & Resorts ou Banyan Tree Hotels & Resorts. Il renforce ainsi la présence du groupe dans le segment du luxe et du haut de gamme, mais aussi dans les segments émergents comme l’hôtellerie lifestyle ou l’hébergement alternatif.

Il accélère également la digitalisation du groupe, en lançant plusieurs initiatives innovantes, comme le programme de fidélité ALL – Accor Live Limitless, qui propose une expérience personnalisée aux clients du groupe, ou la plateforme Accor Key, qui permet d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec son smartphone. Il noue aussi des partenariats avec des acteurs du numérique, comme Alibaba, Microsoft ou Trip.com, pour renforcer la visibilité et la distribution du groupe sur les marchés clés.

Un engagement social et environnemental

Sébastien Bazin est également reconnu pour son engagement social et environnemental, tant au sein du groupe Accor qu’à titre personnel. Il a ainsi lancé en 2014 le programme Planet 21, qui vise à réduire l’empreinte écologique du groupe, en favorisant les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la réduction de la consommation d’eau ou la protection de la biodiversité.

Il a également créé en 2016 le fonds de dotation Solidarity Accor, qui soutient des projets associatifs liés à l’éducation, à l’insertion professionnelle ou à la lutte contre l’exclusion dans les pays où le groupe est présent. Il a par ailleurs mis en place en 2020 un plan de solidarité pour faire face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, en mobilisant les hôtels du groupe pour accueillir des personnels soignants, des sans-abri ou des personnes vulnérables.

À titre personnel, Sébastien Bazin est président du conseil d’administration de la Fondation Gustave Roussy depuis juillet 2023, et membre du conseil d’administration de GE depuis 2016. Il est également impliqué dans le domaine culturel, en étant membre du conseil d’administration du musée du Louvre depuis 2018.

Sébastien Bazin est donc un homme d’affaires qui a su transformer Accor en un groupe leader et innovant dans l’hôtellerie mondiale. Il a également fait preuve d’un sens aigu des responsabilités sociales et environnementales, en accord avec les valeurs du groupe qu’il dirige.

Jennifer Lufau, la fondatrice d’Afrogameuses qui lutte pour l’inclusion dans le jeu vidéo

Jennifer Lufau pour la communauté des joueuses

Jennifer Lufau est une gameuse passionnée depuis son enfance. Née au Togo en 1993, elle a grandi au Bénin avant de s’installer en France à l’âge de sept ans. Elle a découvert les jeux vidéo dans un cybercafé où elle jouait à Prince of Persia, et n’a jamais cessé depuis. Elle est experte en marketing digital, consultante en diversité et inclusion, et autrice du blog Call me Jane Bond.

Mais Jennifer Lufau est aussi la fondatrice et la présidente de l’association Afrogameuses, qui a pour but de lutter contre le racisme et le sexisme dans le domaine du jeu vidéo, et de favoriser une meilleure représentativité des femmes noires. Créée en juillet 2020, l’association regroupe 500 adhérentes à travers le monde, qui peuvent jouer, se confier et échanger entre elles, de manière saine et sans subir de commentaires dégradants, discriminants ou insultants.

Nous allons vous présenter le parcours de Jennifer Lufau, son combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo, et ses projets pour l’avenir.

Une gameuse passionnée et engagée

Jennifer Lufau a toujours aimé les jeux vidéo, qu’elle considère comme un moyen de s’évader, de se divertir, mais aussi de se sociabiliser. Elle joue à des jeux variés, comme League of Legends, Mortal Kombat, Tekken ou encore Animal Crossing. Elle est également streameuse sur Twitch, où elle diffuse ses parties en direct sous le pseudo Invincible_Jane.

Mais Jennifer Lufau a aussi été confrontée à la toxicité d’un milieu gangréné par le racisme et le sexisme. En tant que femme noire geek, elle se perçoit comme une anomalie dans un univers dominé par les hommes blancs. Elle subit régulièrement des insultes, des remarques sur son apparence ou son choix de personnages. Elle déplore que les plateformes de jeu ou de streaming ne prennent pas assez leurs responsabilités pour sanctionner les comportements discriminants.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Face à ce constat, Jennifer Lufau décide d’agir. Elle crée en juillet 2020 Afrogameuses, une association qui vise à créer un espace sécurisé pour les femmes noires qui aiment les jeux vidéo. Elle souhaite également sensibiliser l’industrie du jeu vidéo à la diversité et à l’inclusion, et promouvoir des modèles positifs de femmes noires dans ce domaine.

Afrogameuses, une communauté solidaire et militante

Afrogameuses est une association qui rassemble des femmes noires qui partagent la passion du jeu vidéo. Elle propose des activités variées, comme des sessions de jeu en ligne, des ateliers d’initiation au code ou au streaming, des conférences sur des thématiques liées au jeu vidéo ou à la diversité, ou encore des partenariats avec des acteurs du secteur.

L’objectif d’Afrogameuses est de créer un réseau solidaire et bienveillant entre les adhérentes, qui peuvent s’entraider, se soutenir et se faire des amies. L’association veut aussi valoriser les talents et les compétences des femmes noires dans le jeu vidéo, que ce soit comme joueuses, créatrices ou professionnelles. Elle souhaite également lutter contre les stéréotypes et les discriminations dont elles sont victimes, et faire entendre leur voix auprès des décideurs du secteur.

Afrogameuses se revendique comme une association féministe et antiraciste, qui défend les droits et la dignité des femmes noires. Elle est ouverte à toutes les personnes qui soutiennent ses valeurs et ses actions.

Des projets ambitieux pour l’avenir

Jennifer Lufau ne compte pas s’arrêter là. Elle a plein de projets pour développer son association et son impact. Elle envisage notamment de créer un label Afrogameuses, qui récompenserait les jeux vidéo qui respectent la diversité et l’inclusion. Elle voudrait aussi organiser un festival Afrogameuses, qui mettrait en avant la culture afro dans le jeu vidéo. Elle espère également créer une école Afrogameuses, qui formerait les futures gameuses et gameuses professionnelles.

Jennifer Lufau est une femme inspirante, qui a su transformer sa passion en un combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo. Elle est la preuve que les femmes noires ont toute leur place dans ce domaine, et qu’elles peuvent y apporter leur créativité, leur talent et leur humanité.